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Prise en charge chirurgicale de l'obésité

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L’un des objectifs prioritaires du Cabinet de Santé Les Colibris est d’harmoniser, optimiser et faciliter le parcours de soins des patients demandeurs d’une chirurgie de l’obésité ou « bariatrique ».

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C’est pourquoi Madame Sandra MARTIN, Diététicienne-Nutritionniste et moi-même avons élaboré des prises en charge particulières et adaptées que vous pourrez découvrir au fil de votre suivi au Cabinet.

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Votre prise en charge sera individualisée au fur et à mesure, c’est à dire adaptée à vos besoins de prise en charge.

Sachez que nous sommes en accord, notamment avec le référentiel de l’Hôpital Privé Pays de Savoie d’Annemasse

avec qui nous collaborons pour un certain nombre de prises en charge.

 

 

Pour les patients atteints d’obésité, l’impact psychologique d’une chirurgie bariatrique est presque toujours

sous-estimé. C’est pourquoi il est important d’être accompagné avant et après la chirurgie.

 

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Un suivi recommandé pendant 6 mois avant la chirurgie

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Particulièrement attendue par les patients atteints d'obésité, la chirurgie bariatrique peut parfois être mal vécue. Mon rôle, en tant que psychologue, est de pouvoir déceler en amont les éléments qui pourraient être à l’origine d’une souffrance après la perte de poids. Il faut savoir que la Haute Autorité de Santé recommande un suivi psychologique 6 mois avant la chirurgie. 

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Les facteurs qui peuvent prédire des difficultés

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Un traumatisme dans l’enfance

En remontant l’histoire personnelle des patients, on peut parfois rencontrer des cas où la prise de poids peut avoir servi de rempart pour se protéger du regard de l’autre, en cas de harcèlement ou d’agression par exemple. Une personne en obésité morbide peut avoir pris l’habitude de baisser ses yeux quand elle marche dans la rue. Avec la perte de poids, elle se met à davantage regarder les autres, et forcément, les autres la regardent en retour. Ce regard porté sur son corps peut réactiver des traumatismes. Il est donc nécessaire de revenir sur les évènements de vie de la personne afin de dissocier minceur et risque d’agression.

 

La dépression

Certaines personnes en surpoids qui souffrent de dépression mettent des objectifs sur le désir d’opération qui ne correspondent pas à la réalité. Il est important d’effectuer un réel travail sur soi et ses objectifs afin d’optimiser le parcours de chirurgie.

 

Les addictions

Les problèmes d’addictions représentent aussi une contre-indication majeure. Car suite à la chirurgie, la nourriture ne pourra pas compenser certains manques, ce qui risque d’accroître d’autant plus les addictions.

 

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Les conséquences à connaître  

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Des conflits personnels non réglés

Bien souvent, les problèmes alimentaires ont accompagné le patient presque toute sa vie. Se sentant coupable pendant les phases de lâchage, son psychisme est donc en quelque sorte constamment occupé par cette problématique. Alors, quand les problèmes de poids sont résolus, le psychisme n’a plus « d’os à ronger ». Des conflits antérieurs, qu’il pensait réglés, peuvent remonter à la surface. 

Les problèmes de poids ont le mérite d’être un chemin connu. Alors que d’autres problématiques peuvent être encore plus douloureuses.

 

Un entourage peu bienveillant

Après une perte de poids, il n’est pas non plus rare que l’entourage change : "Tu étais plus drôle avant", "tu as choisi l’option de facilité"… Bien souvent, ces propos émanent de personnes jalouses. Ce que je conseille, c’est d’anticiper ces réflexions avant la chirurgie en disant à ses proches “tiens, ma psy m’a raconté un truc incroyable, certaines personnes lancent des remarques désagréables après la chirurgie…". Dans ce cas, les proches n’osent plus faire de remarques le jour venu.

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Un "coup de vieux"

Une importante perte de poids peut vieillir considérablement une personne, puisque le gras remplit les rides. De même un changement physique radical peut vous perturber et perturber votre entourage. Attention donc aux remarques de vos proches qui peuvent vous impacter bien que parfois bienveillantes à votre égard. Soyez indulgents avec votre corps et ses changements. Apprivoisez ce nouveau corps.
 

L’excédent de peau

Après la chirurgie, l’excédent de peau peut être mal vécu. D’autant plus que les personnes en situation de surpoids ne se regardent souvent que peu dans la glace, et le font naturellement davantage après la chirurgie. D’un coup, elles se retrouvent confrontées à la réalité. Quand on a souffert de surpoids, on en porte les stigmates toute sa vie. Cela est très rare, mais il arrive parfois que certaines personnes opérées se sentent plus mal à l’aise en maillot qu’auparavant. La chirurgie réparatrice ne peut pas être pratiquée avant 18 ou 24 mois, le temps que la perte de poids s’arrête donc patience et résilience. 

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Une séparation de couple

Dans la grande majorité des cas, la perte de poids soude encore plus le couple. Il arrive cependant que certains couples se séparent après la chirurgie. Mais selon moi, cela n’est pas lié à l’opération, mais révélateur de dysfonctionnements passés. 

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Un suivi psychologique après l’opération ?

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Après l’opération, il n’existe pas de recommandation de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur un suivi psychologique. Certaines personnes n’en ressentiront pas le besoin, quand d’autres solliciteront un rendez-vous hebdomadaire avant d’espacer les séances. Je pense cependant qu’il peut être profitable aux patients de venir consulter au moins une fois par an en post-chirurgie.

Soyez sereins et confiants : si parfois la perte de poids peut faire jaillir des problèmes passés, le gain en termes de qualité de vie et de prévention contre les troubles associés à l’obésité est considérable.

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Un minimum de deux séances réévaluable en fonction de vos attentes et besoins vous sera demandé avant la rédaction d'un compte rendu.

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